Des courriers de patients insatisfaits ou nécessitant une intervention réparatrice, arrivent par centaines au siège du syndicat de médecine plastique. Longtemps laissés pour compte, ces patients n'avaient que peu de moyens d'agir et se renfermaient vite dans l'isolement.
Désormais, ces mêmes patients expriment à l'unisson leur déception et sonnent l'alerte auprès du syndicat national de médecine plastique (SNMP) afin que ce dernier prenne en compte leur appel à l'aide.
Vous êtes victime d'une intervention traumatisante et dont les résultats sont sans rapport avec ceux escomptés et promis par votre praticien ? N'hésitez plus à contacter le syndicat national de médecine plastique. Ce dernier vous orientera rapidement vers les instances dirigeantes d'associations de grande envergure, de défense des victimes de la chirurgie esthétique (AVIAM, ARCHE, etc...).
Dénoncer les abus n'est pas un acte de délation ; il appartient à chacun de faire connaître son vécu et de relater tout préjudice moral ou physique subi du fait de médecins ou chirurgiens esthétiques supposés compétents. Chacun a le droit et le devoir d'informer l'opinion publique des dérives de certaines pratiques en esthétique. Il est par exemple totalement inconcevable que certains patients puissent se faire rembourser leurs actes de chirurgie esthétique alors que certains médicaments et plusieurs pathologies ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale !
Ainsi, si vous êtes victime de ces abus, que vous vous heurtez à un « mur » médical ou juridique, mais que vous sentez qu'il est de votre devoir de les dénoncer , adressez-nous l'historique de votre cas.
Le nombre de dossiers reçus par le syndicat est croissant, ainsi, après étude de votre situation par le comité d'éthique , ledit syndicat pourra alerter, si nécessaire, les pouvoirs publics compétents.
Une règle d'or posée en principe par les praticiens compétents en matière esthétique : laisser chacun maître de sa décision, de son choix quant à une intervention même considérée comme bénigne par la profession.
Si votre décision a été viciée, fortement orientée et influencée, que le résultat obtenu en conséquence ne vous satisfait pas, que vous avez été victime du corporatisme de certains praticiens, il est de votre droit de révéler ces pratiques et d'agir en justice.
Chaque mois, le Syndicat national de médecine plastique sélectionne 10 dossiers après étude du cas personnel de chacun : personnes dont l'intervention a été ratée et qui souhaitent une intervention réparatrice ou personnes qui n'ont pas les moyens financiers de se faire opérer mais qui ont un défaut esthétique flagrant.
Vous serez mis entre les mains de chirurgiens triés sur le volet qui interviendront personnellement à titre gracieux avec l'aide du Centre de Référence en France et de ses chirurgiens plasticiens tous compétents et reconnus par l'Ordre de Médecins.
Cliquez ici pour lire le droit de réponse du Dr Guy Haddad à propos du conflit d'intérêt avec certains chirurgiens.