En règle générale l'intervention se pratique sous anesthésie locale stricte, et un anesthésiste peut-être considéré comme un luxe inutile. Toutefois, il est recommandé de travailler en collaboration avec des anesthésistes dont le rôle est de surveiller le patient en début d'intervention et, éventuellement, de lui injecter un sédatif léger afin de lui permettre de supporter, non pas la douleur, mais l'immobilité prolongée.
Le patient ne verra pas passer le temps et se reposera, voire dormira durant l'intervention, ce qui lui permettra d'accepter plus facilement des séances importantes comportant plus de 1 000 microgreffes. Selon les cas, la présence de l'anesthésiste est donc souhaitable et la consultation pré-opératoire qui doit être complétée et rigoureuse permettra de prendre la décision du type d'intervention à choisir en fonction du patient.
Dans tous les cas une anesthésie locale avec l'anesthésiste et le collègue chirurgien est suffisante. Il peut être utile de potentialiser l'effet de l'anesthésie par l'administration d'un petit somnifère donné au patient afin de lui rendre le temps moins long et de diminuer l'inévitable angoisse préopératoire, légitime à la première séance.
Mais, dès la deuxième séance, l'intervention étant totalement indolore, les choses se passent en règle générale dans un climat plus serein et toute l'angoisse ressentie par le patient lors de la première séance a totalement disparue.
Il peut arriver qu'une anesthésie plus importante soit décidée, mais il s'agit de cas individuels. Ce choix devra être fait lors de la consultation pré-opératoire. L'intervention est strictement indolore, même si le patient peut sentir les premières injections destinées à l'anesthésie locale. Il est d'ailleurs possible de diminuer très largement la douleur de celles-ci par l'utilisation de crèmes anesthésiantes ou d'appareils particuliers qui rendent ces injections pratiquement insensibles.
La suite de l'intervention qui concerne le prélèvement de la zone donneuse et la mise en place des greffons est strictement indolore.
Le risque zéro n'existe pas mais les risques sont limités au maximum grâce à l'expérience et à la compétence qu'offre une équipe entraînée à laquelle pourra s'associer un anesthésiste dont le rôle ne sera pas d'endormir le patient, puisque l'anesthésie générale n'est pas nécessaire, mais tout simplement de le surveiller tout au long de l'intervention, puis en salle de repos. Tout le matériel de sécurité nécessaire sera également disponible immédiatement pour parer au moindre problème durant l'intervention. Une séance de microgreffes constitue une intervention tout à fait mineure et n'est pas plus lourde qu'une simple extrac- tion dentaire. Elle est simplement plus longue.
Dans un délais de deux à trois mois, les cheveux greffés auront une longueur de 1 cm environ selon chaque cas. Ils continueront à pousser sans jamais retomber. C'est une autre particularité des cheveux situés dans la zone de la couronne, génétiquement programmés pour vivre éternellement. Le résultat est naturel et l'esthétique impeccable.
Il n'y a pas d'âge, il y a surtout un problème d'indication, principalement lié au pronostic évolutif de la calvitie. Un bilan capillaire s'impose chez tous les patients de moins de 25 ans, il est recommandé pour des patients de 25 à 35 ans, utile au delà.
La majorité des praticiens compétents pratiquent les interventions de microgreffes dans des cabinets médicaux spécialisés équipés de blocs opératoires et de salles de repos. Ces cabinets doivent comporter tout l'équipement et le matériel de sécurité nécessaire afin de parer à tout risque éventuel, notamment cardioscope (appareil servant à surveiller la fréquence cardiaque et le rythme du coeur), oxymétre (appareil servant à détecter l'oxygénation du patient), défibrillateur (appareil servant en cas de trouble du rythme cardiaque). Bien entendu les cabinets doivent être équipés de tout le matériel nécessaire à la stérilisation, et bénéficier de conditions d'asepsies rigoureuses.
La durée d'une séance opératoire est très variable actuellement en fonction du nombre de microgreffes pouvant être réalisées dans une intervention, ainsi que du nombre de collaboratrices qui vont préparer les greffes à partir du lambeau donneur et assister le praticien lors de l'intervention. Cette durée dépend aussi, il ne faut pas l'oublier, de la patience du candidat à la greffe, patience qui dépend elle-même des conditions environnementales de l'intervention : confort, informations, sympathie, etc... En règle générale on peut considérer qu'un praticien entraîné entouré de deux collaboratrices expérimentées pourra réaliser une intervention de 300 à 400 microgreffes en 2h environ. Pour des séances supérieures, à partir de 500 microgreffes, il est préférable d'avoir une équipe formée de trois collaboratrices, ce qui permettra de gagner du temps ; il sera ainsi possible de réaliser des interventions de 600/800 microgreffes en 3h ou 3h30 et des séances de 1000 microgreffes en 4h environ, voire plus dans certains cas.
Dans tous les cas, mais surtout pour les longues séances, il faudra veiller au confort du patient.
Il existe des fauteuils spéciaux destinés au prélèvement , et à l'implantation des greffons capillaires. En ce qui concerne le prélèvement, si nous pratiquons une séance normale (inférieure à 400 microgreffes), nous pouvons prélever et greffer le patient assis sur le même fauteuil, ce qui rend l'intervention encore plus confortable
Pour des méga-séances, nous préférons la position à plat ventre, sur une table comportant un orifice au niveau du visage du patient. Cette position, qui est peut-être un peu plus inconfortable, nous permet de prélever une surface plus importante avec une qualité de prélèvement nettement supérieure. De plus, cette position permet au patient de s'assoupir, donc de se reposer.
Si le médecin travaille seul il travaille mal. Les techniques actuelles empêchent totalement à un médecin seul de pratiquer cette intervention, et l'aide de deux ou trois collaboratrices est tout à fait indispensable afin de le seconder dans la découpe et la préparation des microgreffes, travail long et méticuleux, pouvant durer 2 à 4 heures. Ces collaboratrices ont besoin d'un long apprentissage avant d'être totalement performantes et souvent dans une équipe on réunit deux personnes expérimentées et une moins entraînée qui se forme sous la direction des autres. La qualité de l'équipe, perdure ainsi au cours du temps. Le médecin doit en permanence veiller au respect de la qualité du travail, informer et former son équipe pour en maintenir la motivation.
Difficile de lire l'avenir, mais le Bilan Capillaire Informatisé, nous aide en pratiquant un questionnaire exhaustif, un trichogramme, un phototrichogramme, etc.. Au terme de ce bilan, un pronostic d'évolutivité est approché.
La cicatrice est recouverte par les cheveux donc dissimulée immédiatement après. La cicatrice est parfaitement discrète voire invisible quelques mois après mais elle reste à vie.
Durant 8 à 15 jours, les microcroutes se voient, mais elles peuvent être masquées par vos propres cheveux, ensuite rien n'est visible.
Aucun risque. Gros avantage, car l'investissement est à vie. Gros inconvénient: Si la stratégie opératoire dans le temps n'est pas préétablie, la zone donneuse n'étant pas inépuisable, il peut y avoir des déceptions et des résultats inesthétiques, si la zone donneuse s'épuise et que la calvitie s'agrandit. La chirurgie de la calvitie n'est pas faite pour boucher des trous sans cheveux à une certaine période, mais doit traiter ce que nous appelons des Unités Globales te Cohérentes(UGC).
Oui.
Début de la repousse : 2 à 4 mois.
Vitesse de repousse du cheveu : 1 cm par mois.
Donc 6 à 12 mois pour voir le résultat optimal.
Le principe consiste à prélever des cheveux dans la zone donneuse située exclusivement sur le pourtour du crâne (la couronne) et à les réimplanter dans la zone dégarnie, partiellement ou totalement. La repousse débutera de façon normale quelques semaines après l'intervention et les cheveux pourront être coupés et coiffés normalement.
Seul le médecin est habilité à le déterminer. Il peut s'agir d'une petite séance qui n'excède pas 300 microgreffes et seulement deux heures d' intervention, ou d'une méga séance à plus de 1000 micro-greffes qui prendra de sept à huit heures.
La première étape va consister à insensibiliser la zone d'intervention. Le médecin va ensuite effectuer un prélèvement de trois petites bandelettes de cuir chevelu d'une épaisseur maximale de 1 cm au niveau de la zone donneuse.
Après une préparation minutieuse, il va isoler les microgreffons de 1, 2 ou 3 cheveux maximum, qui seront réimplantés individuellement en respectant le sens de la pousse naturelle. En première ligne ou en arrière, "on n'y verra que du cheveu".
Pendant toute l'intervention, vous pourrez assister au programme TV de votre choix. Ensuite vous vous reposerez en chambre où l'on vous servira un plateau repas. Vous repartirez sans aucun pansement.
Pendant l'intervention, une anesthésie locale rend la séance parfaitement indolore.
Dans un délais de deux à trois mois, les cheveux greffés auront une longueur de 1 cm environ selon chaque cas.Ils continueront à pousser sans jamais retomber. C'est une autre particularité des cheveux situés dans la zone de la couronne, génétiquement programmés pour vivre éternellement.Le résultat est naturel et l'esthétique impeccable.
Il est possible de prévoir plusieurs séances à quelques mois d'intervalle lorsque l'on souhaite une forte densité.
Non, car aucun corps étranger n'est utilisé dans le procédé, mais seulement les cheveux de celui que l'on implante: le système immunitaire les reconnaît comme tels.
La transplantation capillaire est considérée comme une intervention mineure. Une reprise des activités est possible dès le lendemain, dans la majorité des cas. L'inesthétisme momentané de la zone implantée se masquera facilement, si nécessaire.
Tous les hommes peuvent bénéficier de cette technique si la zone donneuse est suffisante (soit plus de 99% des cas).